Les néons sont le principal éclairage des collèges et lycées. Mais comment peut-on s'intéresser à un cours dans une ambiance de garage souterrain.
Fatigant les yeux et l'esprit, ils rendent les professeurs et les paupières lourds. Les cours blafards rejoignent la case " souvenirs mal éclairés". Pâles et nerveux comme un prof après une longue nuit de corrigés.
A l'accueil un slogan de recueil,
Liberté, Égalité, Fraternité.
Lumière d'un pénitencier à slogan de liberté...
dimanche 10 octobre 2010
samedi 9 octobre 2010
Les vitres.
Je n'y prêtais pas attention, et pourtant, j'y passais souvent. Je ne m'y intéressais pas, comme ci cet endroit n'existait pas...
J'aperçus d'abord - à travers cette couche épaisse de crasse et de poussière - la cour bétonnée de Gabriel Fauré. Plus loin, un ruban large grisâtre : la route, ou plutôt la barrière séparant le lycée du cimetière.
Je me mis à contempler cette vue, me laissant porter par mes plus étranges pensées.
Pourquoi mettre des vitres ? Tout simplement pour laisser passer la lumière, mais aussi pour laisser passer la vérité, la vérité sur ce qui nous entour. Aujourd'hui, j'espère ne pas être la seule à avoir remarqué cela.
J'aperçus d'abord - à travers cette couche épaisse de crasse et de poussière - la cour bétonnée de Gabriel Fauré. Plus loin, un ruban large grisâtre : la route, ou plutôt la barrière séparant le lycée du cimetière.
Je me mis à contempler cette vue, me laissant porter par mes plus étranges pensées.
Pourquoi mettre des vitres ? Tout simplement pour laisser passer la lumière, mais aussi pour laisser passer la vérité, la vérité sur ce qui nous entour. Aujourd'hui, j'espère ne pas être la seule à avoir remarqué cela.
Derrière chaque vitre se trouve un paysage, soit le monde extérieur.
mercredi 6 octobre 2010
L'escalier
Les premiers pas qui se hissent vers le haut sont les plus éreintants.
De plus, dans la montée, il faut trainer avec soi le poids d'un bagage dont on ignore le contenu, qui, quand on perd l'équilibre, vous tire irrémédiablement vers le bas.
Alors il faut avancer, encore et encore, continuer de poser ses pieds sur des certitudes bancales, avec on ne sait quel but en tête.
Et même si des grilles semblent vous protéger de la chute, une étrange sensation de vide à l'idée d'avoir gravit tant de pierres sans parachute vous envahit.
Une fois que vous êtes en haut, au somment de cent marches glissantes, de petites fenêtres s'ouvrent sur l'extérieur.
C'est là que l'envie folle de sauter pour sentir les vagues du mondes vous prend.
Sauf que...vous n'avez toujours pas de parachute...
De plus, dans la montée, il faut trainer avec soi le poids d'un bagage dont on ignore le contenu, qui, quand on perd l'équilibre, vous tire irrémédiablement vers le bas.
Alors il faut avancer, encore et encore, continuer de poser ses pieds sur des certitudes bancales, avec on ne sait quel but en tête.
Et même si des grilles semblent vous protéger de la chute, une étrange sensation de vide à l'idée d'avoir gravit tant de pierres sans parachute vous envahit.
Une fois que vous êtes en haut, au somment de cent marches glissantes, de petites fenêtres s'ouvrent sur l'extérieur.
C'est là que l'envie folle de sauter pour sentir les vagues du mondes vous prend.
Sauf que...vous n'avez toujours pas de parachute...
lundi 4 octobre 2010
Le tableau
C'est un tableau noir, de couleur vert foncé comme son nom l'indique. Il a une forme rectangulaire et est découpé en deux par une ligne blanche qui démarque la limite entre un carré et un rectangle aux couleurs vertes vous l'aurez compris. Avec tout de même quelques nuances de blanc aux endroits où la craie, mal effacée, a laissé sa marque à travers le temps. Il possède trois appendices : un en haut pour le soutenir, et deux en bas ; un pour le supporter et un autre pour tenir ses affaires. Ce tableau ne possède qu'une brosse d'ailleurs. Vous l'aurez compris c'est un tableau ordinaire et vert coupé par un trait blanc.
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