samedi 9 octobre 2010

Les vitres.

Je n'y prêtais pas attention, et pourtant, j'y passais souvent. Je ne m'y intéressais pas, comme ci cet endroit n'existait pas...

J'aperçus d'abord - à travers cette couche épaisse de crasse et de poussière - la cour bétonnée de Gabriel Fauré. Plus loin, un ruban large grisâtre : la route, ou plutôt la barrière séparant le lycée du cimetière.

Je me mis à contempler cette vue, me laissant porter par mes plus étranges pensées.

Pourquoi mettre des vitres ? Tout simplement pour laisser passer la lumière, mais aussi pour laisser passer la vérité, la vérité sur ce qui nous entour. Aujourd'hui, j'espère ne pas être la seule à avoir remarqué cela.

Derrière chaque vitre se trouve un paysage, soit le monde extérieur.

1 commentaire:

  1. Memento mori, nous disent donc les vitres!
    un peu lugubre, mais malheureusement vrai....

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