A la lumière maussade de ce bâtiment fait de béton, sans décoration, charme, ou tout autre forme de beauté, on peut voir des centaines et des centaines d'êtres humains à l'apparence triste. A certains moments de la journée, ils sortent de petites salle, toutes petites, toutes pareilles, toutes sales. Elles sont seulement séparées par un pauvre mur.
Les hommes se rejoignent dans de longs, très longs mais aussi tristes et vides couloirs. Tous se ruent loin des locaux, de CES locaux, loin de ce malêtre. Ils se ruent vers l'exterieur, bien que parqués entre de haut grillage.
On peut observer des personnes meurtries, tristes, renfermées, dures ou encore fermes, strictes et sûre d'eux.
Parfois, dans la cour, des conflits surgissent, les personnes chargées de la sécurité accourent, puis le calme revient apres quelques minutes.
Un cris strident surgit de nul part.
Direction l'interieure, direction la cage, autrement dit petites cellules vulguerements numérotées. Dans le couloirs, vide, un silence de mort s'installe. Nous pouvons perçevoir le tic-tac de l'horloge. Le temps s'écoule. Ils se lamentent assis sur leur chaise. Tic-Tac, Tic-Tac...
Puis une sonnerie. Le portail s'ouvre et les élèves sont enfin libérés de ce système d'éducation trop structuré.
dimanche 21 novembre 2010
dimanche 14 novembre 2010
Prisonniers
Si j'avais pu, je me serais esclaffé de rire ...
Je suis plongé dans le noir, seule dans ce sinistre endroit, humide et froid, où les stores encore et toujours fermés ne laissent passer que quelques rayons du splendide soleil de Mai, donnant à cet endroit un air de caveau. Un son inconnu et strident se fait entendre. Je ne suis plus seule, enfin, une lumière de pénitencier s'est allumé laissant resplendir ma puissance. Je les vois rentrés en file indienne, têtes baissés, mines tristes et fatigués, ils s'installent bien en rang en face de moi et me regardent soumis, sans cesse ils me regardent, craintifs et obsédés.
Je les vois bien qui me regardent avec leurs petits yeux de chiens battus comme si je pouvais les aider.
Je les vois bien me détester de tout leurs êtres, me jetant de longs regards de haine mais avec parfois quelques lueurs d'espoir.
Ils regardent comme de bons prisonniers, séquestrés selon mes lois ...
Chaque années d'autres sont pris au piège à leurs tours, chaque années ils rêvent de plus de liberté, ont des ambitions énorme que j'étouffe dés la naissance.
Je sais que malgré ce qu'ils peuvent faire croire, je suis leurs plus grande peur et en un claquement de doigts je peux faire que leurs cœurs s'arrêtent de battre, en un simple claquement de doigts ils ne seront plus que cendre. Ma danse effréné qui ne s'arrêtera jamais en font craindre plus d'un, je le sais.
Certains peuvent m'oublier,un peu, essayer du moins, mais je suis toujours là, à les remettre dans le droits chemins, utilisant parfois des moyens exceptionnelles dont moi seule ai le secret.
Chaque minutes, chaque seconde, j'ai le droit à des longs regards froids et sinistres, comme des lions en cage.
Chacun d'entre eux m'observent différemment, certains me regardent avec impatience, d'autres avec crainte, ou encore certains avec provocation.
Certains ne tiennent pas en place, gigotant sans cesse, avec pour seul envie d'aller courir avec la Liberté, D'autres prennent leurs mal en patience,préfèrent me laisser faire, me laisser défiler, rêvant d'une vie un peu moins triste, rêvant d'un monde où ils seront un peu plus libres même si on ne l'est jamais vraiment. Un monde qui leurs tend les bras, qui n'attend plus qu'eux. Un monde de désillusions, un monde où je jouerais toujours contre eux. Car malgré leurs prières, rien ne sera jamais comme ils veulent, car je ne suis que mes propres envies, malgré leurs espérances ils ne seront jamais libres, car même moi je ne le suis pas, emprisonnés dans mes propres lois ...
Je suis la pendule, maître du temps qui passe.
Je suis plongé dans le noir, seule dans ce sinistre endroit, humide et froid, où les stores encore et toujours fermés ne laissent passer que quelques rayons du splendide soleil de Mai, donnant à cet endroit un air de caveau. Un son inconnu et strident se fait entendre. Je ne suis plus seule, enfin, une lumière de pénitencier s'est allumé laissant resplendir ma puissance. Je les vois rentrés en file indienne, têtes baissés, mines tristes et fatigués, ils s'installent bien en rang en face de moi et me regardent soumis, sans cesse ils me regardent, craintifs et obsédés.
Je les vois bien qui me regardent avec leurs petits yeux de chiens battus comme si je pouvais les aider.
Je les vois bien me détester de tout leurs êtres, me jetant de longs regards de haine mais avec parfois quelques lueurs d'espoir.
Ils regardent comme de bons prisonniers, séquestrés selon mes lois ...
Chaque années d'autres sont pris au piège à leurs tours, chaque années ils rêvent de plus de liberté, ont des ambitions énorme que j'étouffe dés la naissance.
Je sais que malgré ce qu'ils peuvent faire croire, je suis leurs plus grande peur et en un claquement de doigts je peux faire que leurs cœurs s'arrêtent de battre, en un simple claquement de doigts ils ne seront plus que cendre. Ma danse effréné qui ne s'arrêtera jamais en font craindre plus d'un, je le sais.
Certains peuvent m'oublier,un peu, essayer du moins, mais je suis toujours là, à les remettre dans le droits chemins, utilisant parfois des moyens exceptionnelles dont moi seule ai le secret.
Chaque minutes, chaque seconde, j'ai le droit à des longs regards froids et sinistres, comme des lions en cage.
Chacun d'entre eux m'observent différemment, certains me regardent avec impatience, d'autres avec crainte, ou encore certains avec provocation.
Certains ne tiennent pas en place, gigotant sans cesse, avec pour seul envie d'aller courir avec la Liberté, D'autres prennent leurs mal en patience,préfèrent me laisser faire, me laisser défiler, rêvant d'une vie un peu moins triste, rêvant d'un monde où ils seront un peu plus libres même si on ne l'est jamais vraiment. Un monde qui leurs tend les bras, qui n'attend plus qu'eux. Un monde de désillusions, un monde où je jouerais toujours contre eux. Car malgré leurs prières, rien ne sera jamais comme ils veulent, car je ne suis que mes propres envies, malgré leurs espérances ils ne seront jamais libres, car même moi je ne le suis pas, emprisonnés dans mes propres lois ...
Je suis la pendule, maître du temps qui passe.
L'enfant, lhomme et le tableau
Il rentre dans la salle, qu'il n'a jamais vue. Il y voit un homme, qu'il n'a jamais vu. Ça ne l'étonne pas. Il montre du doigt le rectangle vert foncé :
-Qu'est ce que c'est ?
-Un tableau répond l'homme
-Un tableau ?
-Un tableau. Prend la craie continue l'homme.
-La craie ?
-La craie.
Il prend la craie, la craie est étrange, elle est blanche. L'homme montre le tableau du doigt :
-Dessine dit l'homme.
-Que je dessine ?
-Dessine.
-Je dessine quoi ?
-Ce que tu veux.
-Ce que je veux ?
-Ce que tu veux.
Il se met à dessiner, d'abord une tête triangulaire puisun corps reptilien. Il rajoute deux ailes, quatre pattes et des écailles.
-Qu'ai-je dessiné ?
-Un dragon.
-Un dragon ?
-Un dragon
-Il est vivant ?
-Oui
-Oui ? Juste oui ?
-Oui. Maintenant sors poursuis l'homme.
-Je sors ?
-Tu sors.
Il sort.
La moitié de la ville brule, les pompiers sont débordés. Maxime regarde désemparé les ruines fumantes de son immeuble. Ses parents discutent avec les voisins sur la cause de l'incendie. Les théories fusent, toutes aussi erronées les unes que les autres.
A 1500Km de là, une autre ville brule. Seulement deux bâtiments sont touchés. Maxime réfléchit. Les voyages dans le chaos semblent plus dangereux qu'il ne le croyait.
Loin, très loin, une ville a brulé entièrement, en quelques minutes. Les rares survivants délirent. Ils parlent d'une sorte d'oiseau. De très grand oiseau. Qui crachait du feu.
-Qu'est ce que c'est ?
-Un tableau répond l'homme
-Un tableau ?
-Un tableau. Prend la craie continue l'homme.
-La craie ?
-La craie.
Il prend la craie, la craie est étrange, elle est blanche. L'homme montre le tableau du doigt :
-Dessine dit l'homme.
-Que je dessine ?
-Dessine.
-Je dessine quoi ?
-Ce que tu veux.
-Ce que je veux ?
-Ce que tu veux.
Il se met à dessiner, d'abord une tête triangulaire puisun corps reptilien. Il rajoute deux ailes, quatre pattes et des écailles.
-Qu'ai-je dessiné ?
-Un dragon.
-Un dragon ?
-Un dragon
-Il est vivant ?
-Oui
-Oui ? Juste oui ?
-Oui. Maintenant sors poursuis l'homme.
-Je sors ?
-Tu sors.
Il sort.
La moitié de la ville brule, les pompiers sont débordés. Maxime regarde désemparé les ruines fumantes de son immeuble. Ses parents discutent avec les voisins sur la cause de l'incendie. Les théories fusent, toutes aussi erronées les unes que les autres.
A 1500Km de là, une autre ville brule. Seulement deux bâtiments sont touchés. Maxime réfléchit. Les voyages dans le chaos semblent plus dangereux qu'il ne le croyait.
Loin, très loin, une ville a brulé entièrement, en quelques minutes. Les rares survivants délirent. Ils parlent d'une sorte d'oiseau. De très grand oiseau. Qui crachait du feu.
Dans une bulle d'air...
Déjà depuis le tout début, j'avais pris un mauvais départ.
Ma naissance, bien que disparaissant dans les méandres de ma mémoire défaillante, fut un échec. Je n'ai survécu que grâce à l'intervention de la technologie contemporaine et aux compétences de ces blouses banches dont le métier était de sauver des vies. Ils sauvèrent la mienne.
Mon enfance avait également été bercée dans les problèmes. Étant incapable de détacher mon regard du ciel, je me blottissait dans un énigmatique silence que personne ne pouvait briser. Pendant longtemps, je ne parlais pas. J'étais un être obscur pour ma propre famille, et c'est sans doute à cause de toute cette indifférence qu'un jour ensoleillé, personne ne se doutait que mon délire ferait un pas de plus.
Une jolie matinée, où les sourires et les jeux ne m'atteignaient pas, puisque je n'entendait que les piaillements des oisillons rappelant à leur mère l'existence impétueuse de leur estomac.
Heureusement pour moi, la fenêtre d'où j'étais tombé n'était pas très haute, et en dessous m'attendait tranquillement un nuage de narcisses. Rien ni personne n'aurait pu empêcher ma soudaine envie de me transformer et de rejoindre ces petits merles avec qui je partageais l'amour du soleil et du vent.
Un poignet et une jambe cassés.
Ce n'est qu'à partir de ce jour que je reçu une attention particulière de la part des adultes inquiets de tout et de rien, surveillant constamment mes jeux de petit être inconscient.
Grâce à cette petite mésaventure, j'ai pu comprendre très vite que si moi je saute, je finirais toujours par retomber dans des narcisses. J'ai voulu renouveler mes expériences jusqu'à acquérir également la notion de gravité, et l'absurde fait que même en sautant de haut, la chute reste inévitable, et le sol accueillera toujours mon corps à l'atterrissage.
J'ai été un adolescent sombre et triste. Si j'avais accepté de ne pas être un oiseau depuis quelques temps, le monde n'avait pas de couleur. Seul le ciel et ses bienheureux voyageurs se reflétait dans mon regard admiratif et jaloux. Mais finalement, pour toutes les autres choses, on aurait pu me décrire comme quelqu'un d'insignifiant, de transparent, d'inexistant. Mes parents ( ma famille ) avaient beau de soucier de moi à la façon de parents anxieux, mon obsession était telle que les nombreux psychologues consultés la qualifièrent d'indestructible, d'ineffaçable. La seule chose qui me gardait éveillé et qui empêchait un total désintérêt de mon environnement ?
Je n'étais pas non plus fait pour les responsabilités d'un adulte. Incapable de travailler, peut-être handicapé mental, incapable de faire quoi que ce soit de ma propre volonté, ce sont mes vieux parents qui avaient encouragé la prise de conscience du monde du travail et de l'argent. Ils m'avaient offert un appartement, bien qu'ils soient trop angoissés à l'idée de me laisser seul dans un univers qui m'était vraisemblablement inconnu.
Et c'est surement pour toutes ces raisons, et tant d'autres, que cette fois encore, j'étais sur le toit de mon immeuble, sans m'en être rendu compte, cherchant instinctivement l'altitude.
Et c'est cette vie inutile que je revis dans ma tête à cet instant précis. A cet instant précis, pourtant, je n'avais déjà plus la moindre idée de qui j'étais. J'ai oublié mon nom aussi vite que le vent se mit à souffler dans mon dos. Je reconnu à peine la panique alors qu'une averse de larmes ravala mon visage, comme un million de perles de cristal qui se briseraient sur les rochers de mon ignorance et de mon existence sur le point de s'effacer complètement.
Pour moi, ce n'était pas très compliqué : j'avais la sensation que des plumes recouvraient petit à petit l'homme que j'avais été pour qu'enfin j'accède à mon rêve. Il est si agréable de sentir le vide sous soi, si grisant de jeter un dernier regard sur ce qu'il y a en bas pour ne plus que lever les yeux vers les astres, de déployer ce qu'il reste de moi pour qu'enfin je puisse hurler de toute mon âme.
Madame Tori était à peine remise de la mort prématurée de son imbécile de fils inadaptable en société qu'il fallait qu'elle subisse maintenant les appels des voisins qui présentaient inlassablement leurs condoléances les plus " sincères ", ce qui lui était particulièrement douloureux. Alors que durant toute la vie de son petit, elle avait dû répondre avec sang froid à la rumeur du fou qu'elle avait élevé tant bien que mal.
Dans le besoin urgent de s'isoler, la vieille femme fatiguée s'était mise en tête de ranger la chambre que le défunt occupait dans sa jeunesse. Plus elle fouillait dans les souvenirs, plus son cœur se serrait. Elle versa même une énième larme en lisant des mots, gravés sous le tapis, à jamais inscris, tragiquement, sous la fenêtre.
On était en novembre, sous un soleil embarrassé qui rougissait dans ses derniers rayons de la journée.
" Si un jour je pouvais crier : " Je vole !", je voudrais avoir des ailes pour me prouver que je ne rêve pas. "
Ma naissance, bien que disparaissant dans les méandres de ma mémoire défaillante, fut un échec. Je n'ai survécu que grâce à l'intervention de la technologie contemporaine et aux compétences de ces blouses banches dont le métier était de sauver des vies. Ils sauvèrent la mienne.
Mon enfance avait également été bercée dans les problèmes. Étant incapable de détacher mon regard du ciel, je me blottissait dans un énigmatique silence que personne ne pouvait briser. Pendant longtemps, je ne parlais pas. J'étais un être obscur pour ma propre famille, et c'est sans doute à cause de toute cette indifférence qu'un jour ensoleillé, personne ne se doutait que mon délire ferait un pas de plus.
Une jolie matinée, où les sourires et les jeux ne m'atteignaient pas, puisque je n'entendait que les piaillements des oisillons rappelant à leur mère l'existence impétueuse de leur estomac.
Heureusement pour moi, la fenêtre d'où j'étais tombé n'était pas très haute, et en dessous m'attendait tranquillement un nuage de narcisses. Rien ni personne n'aurait pu empêcher ma soudaine envie de me transformer et de rejoindre ces petits merles avec qui je partageais l'amour du soleil et du vent.
Un poignet et une jambe cassés.
Ce n'est qu'à partir de ce jour que je reçu une attention particulière de la part des adultes inquiets de tout et de rien, surveillant constamment mes jeux de petit être inconscient.
Grâce à cette petite mésaventure, j'ai pu comprendre très vite que si moi je saute, je finirais toujours par retomber dans des narcisses. J'ai voulu renouveler mes expériences jusqu'à acquérir également la notion de gravité, et l'absurde fait que même en sautant de haut, la chute reste inévitable, et le sol accueillera toujours mon corps à l'atterrissage.
J'ai été un adolescent sombre et triste. Si j'avais accepté de ne pas être un oiseau depuis quelques temps, le monde n'avait pas de couleur. Seul le ciel et ses bienheureux voyageurs se reflétait dans mon regard admiratif et jaloux. Mais finalement, pour toutes les autres choses, on aurait pu me décrire comme quelqu'un d'insignifiant, de transparent, d'inexistant. Mes parents ( ma famille ) avaient beau de soucier de moi à la façon de parents anxieux, mon obsession était telle que les nombreux psychologues consultés la qualifièrent d'indestructible, d'ineffaçable. La seule chose qui me gardait éveillé et qui empêchait un total désintérêt de mon environnement ?
Je n'étais pas non plus fait pour les responsabilités d'un adulte. Incapable de travailler, peut-être handicapé mental, incapable de faire quoi que ce soit de ma propre volonté, ce sont mes vieux parents qui avaient encouragé la prise de conscience du monde du travail et de l'argent. Ils m'avaient offert un appartement, bien qu'ils soient trop angoissés à l'idée de me laisser seul dans un univers qui m'était vraisemblablement inconnu.
Et c'est surement pour toutes ces raisons, et tant d'autres, que cette fois encore, j'étais sur le toit de mon immeuble, sans m'en être rendu compte, cherchant instinctivement l'altitude.
Et c'est cette vie inutile que je revis dans ma tête à cet instant précis. A cet instant précis, pourtant, je n'avais déjà plus la moindre idée de qui j'étais. J'ai oublié mon nom aussi vite que le vent se mit à souffler dans mon dos. Je reconnu à peine la panique alors qu'une averse de larmes ravala mon visage, comme un million de perles de cristal qui se briseraient sur les rochers de mon ignorance et de mon existence sur le point de s'effacer complètement.
Pour moi, ce n'était pas très compliqué : j'avais la sensation que des plumes recouvraient petit à petit l'homme que j'avais été pour qu'enfin j'accède à mon rêve. Il est si agréable de sentir le vide sous soi, si grisant de jeter un dernier regard sur ce qu'il y a en bas pour ne plus que lever les yeux vers les astres, de déployer ce qu'il reste de moi pour qu'enfin je puisse hurler de toute mon âme.
****
Madame Tori était à peine remise de la mort prématurée de son imbécile de fils inadaptable en société qu'il fallait qu'elle subisse maintenant les appels des voisins qui présentaient inlassablement leurs condoléances les plus " sincères ", ce qui lui était particulièrement douloureux. Alors que durant toute la vie de son petit, elle avait dû répondre avec sang froid à la rumeur du fou qu'elle avait élevé tant bien que mal.
Dans le besoin urgent de s'isoler, la vieille femme fatiguée s'était mise en tête de ranger la chambre que le défunt occupait dans sa jeunesse. Plus elle fouillait dans les souvenirs, plus son cœur se serrait. Elle versa même une énième larme en lisant des mots, gravés sous le tapis, à jamais inscris, tragiquement, sous la fenêtre.
On était en novembre, sous un soleil embarrassé qui rougissait dans ses derniers rayons de la journée.
" Si un jour je pouvais crier : " Je vole !", je voudrais avoir des ailes pour me prouver que je ne rêve pas. "
vendredi 12 novembre 2010
La disparition
Il est 8 heures, Gael et Wilfrid arrivent au lycée et se dirigent vers le baby foot pour faire une partie comme tout les matins depuis un mois.Mais ils voient un groupe d'élèves autour de l'objet et s'approchent.On leur dit que le baby foot a disparu.Ils se regardent d'un air soucieux comme si ils savaient quelque chose.Ils repensent à la soirée d'hier...
La veille à 17h30: la sonnerie vient de sonner et les élèves déboulent les escaliers.Gael et Wilfrid sont dans le couloir quand Alex et Anthony passent à côté d'eux et disent:
-Non,tu savais pas qu'on avait beaucoup de devoirs pour demain dit Gael.
-C'est pas grave,hi hi,on va bien se marrer,répondit Anthony.
-Et moi j'ai un nouveau jeu que je veux essayer ce soir,dit Wilfrid impatient.
-Bon ok, allez tu viens Anthony ?
-Mais vous allez où ? demanda Gael curieux.
-Euh...on a oublié un truc en classe>> hésita Anthony.
Puis ils s'en allèrent mais Gael et Wilfrid ne les ont pas vus ressortir.Le dernier professeur sort et ferme les portails.Dans le lycée il fait sombre, tout est calme et li n'y a aucun bruit à part une porte qui s'ouvre tout doucement.Quatre silhouettes en sortent.On peut reconnaitre Alex et Anthony ainsi que Yoann et Augustin.Ils descendent dans les escaliers,s'approchent du baby foot et commencent à le soulever.Anthony,nerveux, tremble beaucoup.
-Je peux pas, répondit Anthony.>>
C'est de pire en pire et tout à coup c'est le drame.Anthony lache le baby foot et un bruit sourd retentit dans tout le lycée.
Le surveillant de l'intrernat arrive avec une lampe à la main et fait le tour du lycée mais ne trouve rien puis il retourne dans l'internat.
Dans une salle,une partie du plafond s'ouvre et les quatre garçons sortent et reviennent vers le baby.
Ils tentent de le porter une seconde fois et cette fois,Anthony arrive mieux en changeant de côté.Ils grimpent les escaliers et lorsqu'ils arrivent au bout de leur ascension,Alex se relache une seconde et tout le monde est emporté dans l'escalier.Yoann s'est foulée la jambe et Anthony s'est cassé le bras.
>,réagissa Alex
Ils font glisser le baby foot jusque dans la salle R405 et de là ils le lancent par la fenêtre on ne sait où.
Enfin ils redescendent tant bien que mal les escaliers,sortent et disparaissent dans la nuit.
Wilfrid et Gael sont sûrs maintenant,ce sont eux,après ce qu'ils leur ont dit hier.Ils sortent,regardent autour d'eux et finissent par trouver les deux coupables.Ils courent vers eux et leur disent en colère:
-OÛ EST -IL ?!
-Quoi donc ?demanda bêtement Anthony.
-Ne faites pas les innocents,commenca Gael,tout le monde cherche le baby foot.
-Ah d'accord!Vous ne l'avez pas encore trouvé,dit-il sans être surpris.
-Pourquoi on aurait dû ?demanda Wilfrid.
-Bah,pourtant n'importe qui pourrait le voir,répondit Alex.
Wilfrid s'emporte et attrape Alex par le tee-shirt.Il est sur le point de le frapper quand il dit tranquillement:
-Vous n'avez qu'à nous suivre si vous le voulez mais lache moi.
-Ok mais pas d'embrouilles sinon...,menace Gael.
Ils les suivent jusqu'à ce qu'ils s'arrêtent.Ils lèvent le doigt vers un endroit impossible à atteidre normalement et là,ils le virent.
-Mais comment...se demandèrent Wilfrid et Gael.
-C'est un secret.Bon lachez nous maintenant.
-On peut dire qu'ils ont fait fort là,dit Gael.
-Pourquoi tu les encourages d'abord ?
-Mais je...
-Tais-toi.
Le baby foot était en fait au-dessus de l'escalier qui permet d'aller aux trois premiers étages du côté Rhône.
dimanche 7 novembre 2010
Les vitres - Nouvelle
Dehors, il pleuvait. Les passants recroquevillés sous leur parapluie se ruaient avec hâte chez eux. Moi, j'étais chez moi, assis sur une maigre chaise en bois rongée par les mites, la joue droite collée contre la grande vitre fraîche et humide de mon salon. Salon qui était aussi ma cuisine et ma chambre à coucher. J'aimais mon petit studio aux couleurs fades, aux murs abimés par les années, aux portes grinçantes... Enfin, j'étais de l'aimer, je n'avais pas d'autre choix.
Je travaillais comme femme de ménage dans le quartier des affaires à Paris. J'étais misérablement rémunérée. Avec mon salaire, je pouvais à peine payer mon loyer et ma nourriture. Paris était beaucoup trop cher pour moi. Mais j'avais été livré à moi même dès mon plus jeune âge, à cause du décès de mes parents...
Plus rien n'allait chez moi. J'étais triste, vide, désespérée. Ce fut à ce moment là qu'une idée me traversa l'esprit.
Je me leva mollement de ma chaise, et ouvrit ma fenêtre. Elle était haute, mais très étroite. Étant petite, j'y tenais facilement. Je me trouvais sur le rebord, regardant la rue d'en bas qui plongeait à quatorze étages. Déterminée comme jamais, j'allais sauter.
Ma respiration s'accéléra, mes longs cheveux sales se mouillèrent, collant à mon malheureux visage. La pluie était forte. La nuit était sombre. Le vent était frais et me giflait les joues. J'avais peur.
Je cogita un long moment, pour enfin me défiler et continuer à vivre. Mais le vent soufflait encore plus fort, provoquant un courant d'air. Les vitres de la fenêtre de mon salon multi-fonction se refermèrent brutalement. Je perdis l'équilibre.
Je tombais pour finalement m'écraser au pied de mon immeuble.
Je travaillais comme femme de ménage dans le quartier des affaires à Paris. J'étais misérablement rémunérée. Avec mon salaire, je pouvais à peine payer mon loyer et ma nourriture. Paris était beaucoup trop cher pour moi. Mais j'avais été livré à moi même dès mon plus jeune âge, à cause du décès de mes parents...
Plus rien n'allait chez moi. J'étais triste, vide, désespérée. Ce fut à ce moment là qu'une idée me traversa l'esprit.
Je me leva mollement de ma chaise, et ouvrit ma fenêtre. Elle était haute, mais très étroite. Étant petite, j'y tenais facilement. Je me trouvais sur le rebord, regardant la rue d'en bas qui plongeait à quatorze étages. Déterminée comme jamais, j'allais sauter.
Ma respiration s'accéléra, mes longs cheveux sales se mouillèrent, collant à mon malheureux visage. La pluie était forte. La nuit était sombre. Le vent était frais et me giflait les joues. J'avais peur.
Je cogita un long moment, pour enfin me défiler et continuer à vivre. Mais le vent soufflait encore plus fort, provoquant un courant d'air. Les vitres de la fenêtre de mon salon multi-fonction se refermèrent brutalement. Je perdis l'équilibre.
Je tombais pour finalement m'écraser au pied de mon immeuble.
mercredi 3 novembre 2010
l'escalier
il y a longtemps les hommes inventèrent des marches pour pouvoir monter à l'étage supérieur de leur maison et surtout de pouvoir fabriquer des immeubles. Mais cela ne marchait pas car ils ne savaient pas comment les fabriquer. Il eurent l'idée de monter au sommet d'une montagne et de voir comment ils pourraient envisager de faire les escaliers. Ils virent qu'au sommet de la montagne ils avaient une vue paronamique et ils décidèrent qu'au sommet de leur immeubles ils mettraient des fenêtres pour admirer la vue. Ils eurent un débat entre eux pour savoir s'ils préféraient mettre des fenêtres au sommet de leur étage ou s'ils devaient plutôt installer des escalier. Le débat s'active aussitôt
-Mme Celtice:je préfère avoir des fenêtres pour admirer la vue.
-Mme Hellade/je profiterait de mon étage qui agrandirait ma maison. Moi,je veux des escaliers .
et les deux hommes entendirent les femmes se disputer.avec des non et des "moi je préfère". Donc ils décidèrent de mettre plutôt des fenêtres en haut de leur maison pour admirer la vue paronamique. Mme Hellade qui ne voulait pas du tout ces fenêtres finit par les accepter.
Mme Celtica est belle,charmante toujours bien habillée mais sait toujours ce qu'elle veutet elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. Mme Hellade est jolie elle aussi mais elle ne veut jamias faire commeles autres,elle trouve toujours quelque chose a redire sur les décisions prises. on peut dire quel a mauvais caractère . Avant de partir pour faire de la montagne les deux se sont préparées et ont prévus les repas du midi et du sort . Elles ont sorti tout le matériel de camping . Mais quand elles finirent de monter , elles arrivèrent au sommet elle voulurent s'avancer pour regarder la vue paronamique mais un accident tragique arrive et elles tombèrent toutes les deux de la montagne . du coup ils décident de fabriquer des parachute pour que ce genre d'accident ne se reproduisee pas . C'est pourquoi de nos jours les gens doivent se munir d'un parachute avant de monter un escalier .
-Mme Celtice:je préfère avoir des fenêtres pour admirer la vue.
-Mme Hellade/je profiterait de mon étage qui agrandirait ma maison. Moi,je veux des escaliers .
et les deux hommes entendirent les femmes se disputer.avec des non et des "moi je préfère". Donc ils décidèrent de mettre plutôt des fenêtres en haut de leur maison pour admirer la vue paronamique. Mme Hellade qui ne voulait pas du tout ces fenêtres finit par les accepter.
Mme Celtica est belle,charmante toujours bien habillée mais sait toujours ce qu'elle veutet elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. Mme Hellade est jolie elle aussi mais elle ne veut jamias faire commeles autres,elle trouve toujours quelque chose a redire sur les décisions prises. on peut dire quel a mauvais caractère . Avant de partir pour faire de la montagne les deux se sont préparées et ont prévus les repas du midi et du sort . Elles ont sorti tout le matériel de camping . Mais quand elles finirent de monter , elles arrivèrent au sommet elle voulurent s'avancer pour regarder la vue paronamique mais un accident tragique arrive et elles tombèrent toutes les deux de la montagne . du coup ils décident de fabriquer des parachute pour que ce genre d'accident ne se reproduisee pas . C'est pourquoi de nos jours les gens doivent se munir d'un parachute avant de monter un escalier .
Il n'attend Personne ...
Dans chacune des petites salles trop bien rangées, avec leurs chaises orangées, aux sols grisés et leurs tableaux poussiéreux, qu'on trouve dans ce lycée, on peut y voir, accroché sur les murs blanchâtres qui reflètent si bien la froideur des lieux, ces petites pendules argentées aux nombres stricts et serrés, qui prennent un malin plaisir à jouer avec nos nerfs. Ces pendules là, celles qu'on adorent détester. Celles-là même qui semblent s'arrêter en cours de maths ou de Français et c'est toujours elles qui semblent s'accélérer lors de la pause déjeuner.
Celles qui oublieraient presque de sonner en S.V.T et celles qui nous surprennent aux récrés.
Oui je n'ai pas peur de l'affirmer, ces petites pendules circulaires bien trop parfaites se moquent de nous, Oui le temps s'amuse de nous ...
Celles qui oublieraient presque de sonner en S.V.T et celles qui nous surprennent aux récrés.
Oui je n'ai pas peur de l'affirmer, ces petites pendules circulaires bien trop parfaites se moquent de nous, Oui le temps s'amuse de nous ...
lundi 1 novembre 2010
Surprise dans l'école
Un matin, dans une vieille école, sur un tableau noir était écrit:"Viens me retrouver..."
La professeur pensant que c'était une mauvaise blague d'un élève, demanda à la classe mais personne ne répondit. Alors elle regarda le "gang" des garçons perturbateurs de cette classe, il dirent:"non" mais forcément elle ne les crut pas donc elle leurs donna une punition.
Le lendemain, sur le tableau noir de la vieille classe la même phrase était écrite:"Viens me retrouver..." Elle commença à se fâcher et donna un travail à la classe pour qu'ils se calment mais le surlendemain la même phrase était encore écrite, sur le même tableau noir dans la même vieille salle de classe...
La professeur se demanda qui cela pouvait être ?
Alors pour en savoir le coeur net la professeur décida de coucher dans la salle de classe.
Et là, pendant la nuit, dans les couloirs de l'école la professeur entendit le plancher craquer.
Elle se demanda qu'est-ce que cela pouvait bien être alors discrètement et sans faire de bruit elle se leva de son sac de couchage marcha jusqu'à la porte d'entrée de la classe et entrouvrit la porte. Elle ne vit personne, rien, le vide total dans un couloir sombre comme les couleurs de minuit.
Alors, elle retourna se coucher .
Quelques minutes plus tard, elle entendit la porte grincer; cette fois ci, elle sursauta et éclaira sa lampe torche comme si elle avait vu un esprit passer. Et bien sur elle ne vit toujours rien. Cette fois ci, elle eut quand même du mal à se rendormir.
Une fois rendormie, quelque chose fit craquer le plancher, grincer la porte mais la jeune femme n'entendit rien... Quelqu'un était en train de lui toucher les cheveux alors elle se réveilla ensanglantée et effrayée, elle vit une petite fille de blanc vêtu et au cheveux longs... Au début elle s'est dit que la phrase au tableau devait être écrit par cette petite fille, que celle-ci devait être un fantôme...
La jeune femme curieuse, voulant en savoir plus alla à sa recherche dans l'école.
Elle se mit alors à chercher dans chaque salles de classes et en ouvrant la porte d'une de ces salles... "Surprise", crièrent ils tous en coeur, elle fit un bon en arrière de trois mètre, c'était tous ses collègues de travailles (professeurs, surveillants, secrétaires, femmes de ménages, et directeur)
qui lui avait fait la surprise pour ces 10 ans d'enseignements. La petite fille qu'elle avait aperçu était la fille du directeur qui devait se charger de la surveiller et le bruit du sol qui craquait c'était toutes les personnes qui rentraient dans la salle pour lui faire la surprise. "Je ne mis attendais vraiment pas , et dire que j'ai donner une punition à mes élèves , dit elle en rigolant,merci beaucoup, cela me touche énormément !" s'exclama t-elle.
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