dimanche 21 novembre 2010

Prison dorée

A la lumière maussade de ce bâtiment fait de béton, sans décoration, charme, ou tout autre forme de beauté, on peut voir des centaines et des centaines d'êtres humains à l'apparence triste. A certains moments de la journée, ils sortent de petites salle, toutes petites, toutes pareilles, toutes sales. Elles sont seulement séparées par un pauvre mur.
Les hommes se rejoignent dans de longs, très longs mais aussi tristes et vides couloirs. Tous se ruent loin des locaux, de CES locaux, loin de ce malêtre. Ils se ruent vers l'exterieur, bien que parqués entre de haut grillage.
On peut observer des personnes meurtries, tristes, renfermées, dures ou encore fermes, strictes et sûre d'eux.
Parfois, dans la cour, des conflits surgissent, les personnes chargées de la sécurité accourent, puis le calme revient apres quelques minutes.
Un cris strident surgit de nul part.
Direction l'interieure, direction la cage, autrement dit petites cellules vulguerements numérotées. Dans le couloirs, vide, un silence de mort s'installe. Nous pouvons perçevoir le tic-tac de l'horloge. Le temps s'écoule. Ils se lamentent assis sur leur chaise. Tic-Tac, Tic-Tac...
Puis une sonnerie. Le portail s'ouvre et les élèves sont enfin libérés de ce système d'éducation trop structuré.

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